Mon parcours à Bruxelles, ma ville-région

Je suis et je me sens profondément Bruxellois. J’aime ma ville-région notamment pour son ambiance, sa diversité et sa proximité et je ne l’ai d’ailleurs jamais vraiment quittée.

La première partie de mon enfance s’est déroulée à Woluwé-Saint-Lambert en tant qu’enfant unique. Après quelques années,, la séparation de mes parents m’a donné l’opportunité de grandir dans deux familles, bien entouré de 2 sœurs et 2 frères, entre Woluwé et Ixelles. Parallèlement, mon engagement dans les mouvements de jeunesse à Woluwé-Saint-Lambert, ma scolarité à Etterbeek et mon activité sportive à Woluwé-Saint-Pierre et à Auderghem m’ont permis d’arpenter assez largement et intensément l’est de Bruxelles.

Entre 2004 et 2008, mes études de bioingénieur m’ont amené en Région wallonne, terre d’origine de mes deux parents, et quelques mois en Andalousie où j’ai rencontré ma compagne.

De retour à Bruxelles, nous avons vécu un an à Berchem-Sainte-Agathe et trois ans à Molenbeek-Saint-Jean avant nous installer pour de bon, en 2012, à Anderlecht. C’est aujourd’hui dans cette commune que je vis et m’épanouis, avec ma compagne, nos deux filles, et tout un tas d’ami.e.s et de connaissance. Bref, après 18 ans dans l’est bruxellois, cela fait maintenant 12 ans que j’arpente l’ouest de notre ville-région !

Mes engagements professionnels et citoyens

Professionnellement parlant, je ne me suis jamais engagé dans les filières attendues pour les bioingénieurs et j’ai commencé mon parcours un peu par hasard comme coordinateur d’une Maison de Jeunes et d’un Centre d’Expression et de Créativité dans les Marolles. C’est le début d’une histoire forte avec le monde associatif de manière générale et avec le acteurs socioculturels et de jeunesse en particulier. Après une expérience très riche et instructive de 4 ans, je quitte les Centres de Jeunes pour m’engager comme secrétaire général adjoint d’une fédération d’Organisation de Jeunesse. Un changement d’échelle qui m’a beaucoup plu et beaucoup appris durant 6 ans. Enfin, j’ai eu la chance d’être engagé comme chef de cabinet de Vincent Vanhalewyn, 1er Echevin Ecolo de la commune de Schaerbeek en charge du climat, des travaux publics et de la cohésion sociale. Une troisième expérience très différentes des deux premières mais tout aussi intéressante. Néanmoins, elle a été assez courte puisqu’après 6 mois, j’ai été amené à siéger au Parlement bruxellois.

A côté du boulot, mon quotidien est fait d’engagements citoyens divers. Outre mon investissement dans les mouvements de jeunesse comme animé puis comme animateur, ma vie étudiante a été l’occasion d’un engagement citoyen fort. En effet, avec des amis nous avons créé l’ASBL AV Planète Terre dont l’objectif était de mobiliser les étudiants sur les questions relative à la consommation responsable. C’est dans ce cadre que nous avons lancé les premières fêtes étudiantes sans gobelets en plastique, ceux-ci ayant été remplacés par des gobelets biodégradables d’abord et réutilisables ensuite. Nous avons ainsi été à l’origine d’une réflexion de fonds sur cet enjeu et au développement d’une filière complète sur le site de Louvain-la-Neuve. Aujourd’hui, il n’y a plus aucun gobelet jetable à Louvain-la-Neuve et, si l’ASBL n’existe plus, elle a donné naissance à un kot-à-projet, le KPT, qui lui vit toujours ! Quelques années plus tard, je me suis investi au sein du Conseil de la Jeunesse (l’ancêtre du Forum des Jeunes), organisme officiel de représentation des jeunes en Communauté française, en tant que vice-président. Je suis également devenu administrateur de l’ASBL Jeune et Citoyen, Organisation de Jeunesse qui accompagne les jeunes dans l’exercice de leur pouvoir d’agir et leur participation dans leurs lieux de vie. Enfin, j’ai participé au développement et au lancement de la wAnderCoop, un supermarché coopératif qui permet à toutes et tous de devenir consomma’cteur et de profiter d’une offre de produits bio et locaux à moindres coûts.

Mon parcours politique

Je suis devenu membre du parti ECOLO en 2010, motivé de m’investir dans un mouvement politique en cohérence avec mon engagement associatif et mes valeurs. ECOLO était pour moi – et l’est encore aujourd’hui bien entendu – le parti qui incarnait ce projet de société désirable, porté en faveur de l’environnement et de plus de justice sociale, deux éléments essentiels pour moi pour la construction d’une société démocratique.

Mon engagement a commencé au niveau local à Anderlecht et il s’inscrit dans les mêmes fondamentaux. J’y ai rencontré un groupe dynamique de militantes et de militants qui m’a aussi donné envie de m’investir davantage. Aujourd’hui je suis fier d’être co-président de cette super locale et c’est avec ses membres que j’ai mené plusieurs campagnes électorales jusqu’à être élu, en 2019, député au Parlement bruxellois.

A ce jour, je suis donc membre du Parlement bruxellois où j’œuvre en faveur d’un droit au logement plus effectif pour l’ensemble des Bruxelloises et des Bruxellois. Je suis également membre du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles où les dossiers socio-culturels et les politiques de jeunesse et d’aide à la jeunesse m’animent particulièrement. Enfin, et de manière transversale, je m’intéresse particulièrement aux relations entre les pouvoirs publics et les acteurs associatifs, notamment dans la perspective de les rendre plus efficaces et de reconnaître pleinement le rôle démocratique des associations.

Pour moi, être parlementaire, c’est être en constante collaboration avec et à l’écoute des acteurs et actrices du vécu et du terrain, les citoyennes et les citoyens, les associations, les collectifs,… C’est aussi être en interaction constante avec les mandataires ECOLO à tous les échelons de pouvoir (du communal à l’Europe) ainsi qu’avec celles et ceux des autres partis. Bref pour moi, le collectif est fondamental : c’est l’ingrédient essentiel pour faire avancer la politique dans le bon sens.

Enfin, un autre fondamental de mon engagement est la transition juste. « L’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage !» : cette phrase de Chico Mendes définit bien l’écologie politique qui a pour ambition, bien sûr, de relever les défis environnementaux qui se présentent à nous, mais qui ambitionne de défendre une planète vivable, plus juste et plus verte pour toutes et tous : personne ne doit être laissé sur le bord du chemin de la transition. C’est le projet de société collectif et solidaire qui m’a séduit chez ECOLO : il est impératif de lutter pour une société plus égalitaire, où les ressources et richesses sont mieux réparties.

C’est cette idée qui sous-tend chacun des dossiers que je défends dans les parlements, que ce soit le droit au logement pour toutes et tous et particulièrement pour celles et ceux qui en sont le plus éloignés, et notamment les jeunes et les sans-abris ; les droits culturels qui permettent l’émancipation et la participation de toutes et tous dans notre démocratie ou encore l’aide à la jeunesse, où je travaille sur les questions de la prévention, de la protection des enfants et jeunes en danger avec un focus sur les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) et les jeunes en errance.

Et Anderlecht ?

Si je n’y suis pas né, Anderlecht est bel et bien aujourd’hui ma commune de coeur et je comprends beaucoup mieux ce qui pousse les Anderlechtois.es à rester ou à revenir dans leur commune ! J’y suis aujourd’hui installé depuis une quinzaine d’année, avec ma campagne et nos filles qui nous ont rejoints. Nous y sommes entourés d’une bonne partie de nos familles et d’amis précieux et de lieux qui me tiennent particulièrement à coeur comme la Fourmilière, la libraire Les Herbes Folles ou encore la wAnderCoop, un supermarché coopératif et citoyen.

Anderlecht possède de nombreux atouts. Résolument urbaine et proche du centre, on y trouve tout ce dont les habitant.e.s ont besoin. Anderlecht c’est aussi une multitude d’espaces verts dont l’irremplaçable Neerpede. C’est enfin une commune aux multiples visages et cette diversité est une vraie richesse mais aussi une commune à l’identité forte et cela me plaît ! Néanmoins, je ne me voile pas la face : c’est aussi une commune où les défis sont nombreux et importants. Pauvreté, mal-logement, discrimination ou encore sécurité sont autant d’éléments qui doivent s’améliorer à Anderlecht et auxquels j’entends contribuer, comme député, mais aussi notamment comme administrateur du Foyer Anderlechtois, la société de logements sociaux d’Anderlecht.

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