La presse de la semaine passée, par deux articles, a mis en lumière le secteur de la lecture publique, sous deux angles distincts. Pour rappel, la lecture publique nous tient particulièrement à cœur parce que c’est un outil puissant d’effectivité des droits culturels.
Une des perspectives de l’article revient sur les enjeux de subventionnement de la lecture publique, l’un des trois sous-secteurs inscrits par l’administration dans l’action territoriale. Par voie de presse, l’une des organisations représentatives de la lecture publique en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’APBFB, rappelle les défis, notamment budgétaires, auxquels sont confrontées les bibliothèques. A ce sujet, les questions posées précédemment et les réponses qui ont pu être apportées au sein de cette Commission me semblent donner toutes les réponses à ces interrogations. Vous nous disiez en effet qu’il était « plus que temps de prendre soin de ce secteur essentiel au déploiement des droits culturels et à l’épanouissement de tout être humain. »
Par ailleurs, je m’inquiète d’une possible compétition entre les opérateurs socio-culturels. La volonté pourtant partagée de ces secteurs a toujours été d’avancer ensemble et de s’épauler. Il importe que nous mettions tout en œuvre pour assurer l’entente et la transversalité des actions. Bien sûr, au regard des enjeux sociétaux, nous devons entendre l’inquiétude des secteurs et renforcer une vision commune : décloisonner les silos poursuivant le même objectif, renforcer l’effectivité des droits culturels sans concurrence et avec complémentarité.
A ce sujet, je souhaiterais vous questionner sur ce qui a pu être partagé lors de la rencontre de votre cabinet avec l’APBFB, et je souhaiterais entendre votre vision politique concernant le renforcement des droits culturels via l’action territoriale en FWB. Par ailleurs, avez-vous pu rencontrer différents autres acteurs de la lecture publique, comme par exemple la FIBBC ?
D’autre part, un second article pointait plus précisément l’avis de l’APBFB sur le principal outil utilisé par le secteur pour permettre de centraliser les collections et opérer le Prêt InterBibliothèques (PIB), l’outil Samarcande, apparemment déficient. Selon l’APBFB, le transfert des prêts d’œuvres audiovisuelles de PointCulture vers les bibliothèques appelle à une rectification de cet outil.
Je m’étonne de cette information qui apparaît dans un dossier important pour le secteur et les droits culturels et qui avance dans le bon sens suite à votre prise en charge proactive, sans délai et énergique de celui-ci, et ce, dès le départ de votre mandat. Confirmez-vous ces dysfonctionnements? Si oui, pouvez-vous nous indiquer ce que vous avez décidé de mettre en œuvre à ce sujet?
Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.