Les travailleurs intermittents des secteurs créatif et culturel ont été particulièrement touchés par la crise. Les plus vulnérables d’entre eux ont faim. Oui, faim ! À tel point que nous avons appris récemment dans la presse la création, par le secteur, d’un fonds d’aide alimentaire nommé « Feed the culture » et destiné aux artistes, créatrices et créateurs, techniciennes et techniciens de la Région bruxelloise qui n’ont plus, aujourd’hui, de quoi se nourrir.

Les créateurs de ce dispositif ont-ils été en contact avec vous ou votre cabinet ? Quelle a été votre réaction et quelle est aujourd’hui votre position à l’égard de cette initiative privée ?

 Il y a un mois, vous annonciez la décision du gouvernement de consacrer un fonds de 8,4 millions d’euros aux secteurs créatif et culturel de la Région, dont un montant considérable – 5 millions – était destiné à des aides individuelles de 1.500 euros en faveur des travailleurs intermittents les plus vulnérables car dépourvus de toute ressource. Cette aide attendue et nécessaire doit leur éviter de s’enfoncer un peu plus dans la précarité. Elle nous aurait aussi permis de nous passer du dispositif précité, mais à l’heure actuelle, elle n’est pas encore accessible. Pouvez-vous faire un état des lieux de ce dispositif particulièrement attendu par ceux qui en ont besoin ?

 

Retrouvez mon intervention et la réponse des ministres ici.