Le secteur jeunesse a, comme l’ensemble des autres secteurs, été touché par la crise sanitaire et le confinement qui a été mis en place pour l’enrayer

Plusieurs mesures ont été prises pour soutenir les opérateurs jeunesse ou en tout cas, étaient en voie de l’être lors de notre dernière discussion en Commission à ce sujet. Je pense évidemment au maintien de l’ensemble des subventions et à la possibilité de demander des avances de subventions mais aussi aux aménagements réglementaires permettant de prendre en compte les conséquences du confinement sur la vie du secteur. Ainsi, un premier arrêté visant à adapter les délais et échéances prévus dans le cadre du renouvellement des agréments était en 1ère lecture et un deuxième relatif aux formations d’animateurs et de coordinateurs de Centres de vacances devait passer en Gouvernement avant la fin du mois de mai.

Néanmoins, si tous les opérateurs ont été touchés, certains l’ont été plus que d’autres. Il s’agit des CRH et de certaines autres organisations (pensons à celles qui organisent de gros évènements générateurs de dépenses et de revenus importants) pour lesquelles la part de revenus propres sur le chiffre d’affaire global est plus élevé et chez qui la mesure de maintien des subventions est dès lors la « moins efficace ». Concernant les CRH, vous nous annonciez qu’un fonds d’urgence de 700.000€ avait été constitué à leur attention spécifique. Les modalités de calcul et de demande de ce soutien était en construction lors de notre dernier échange à ce sujet. Concernant les autres associations de jeunesse touchées de manière forte par la crise, l’éventualité d’un second volet d’aide a été envisagé, tant dans les réunions de concertation entre votre cabinet et les organisations représentatives du secteur qu’au sein de cette commission, mais sans trouver de réponse à ce stade.

Madame la Ministre, voici mes questions à ce sujet :

  • • Qu’en est-il des adaptations réglementaires prévues? Ont-elles pu aboutir favorablement? Si non, pourquoi?
  • • Toujours dans le cadre des adaptations réglementaires, une réflexion a-t-elle été menée au sujet des conséquences à plus long terme de la crise sur les activités des opérateurs jeunesse? Je pense notamment aux critères quantitatifs qui doivent être respectés par les associations et organisations de jeunesse dans le cadre des décrets et aux conséquences d’un non-respect durant cette année 2020.
  • • Concernant le fonds d’urgence à l’attention des CRH, pouvez-vous nous donner des détails concernant sa mise en oeuvre? Quels sont finalement les critères d’octroi ainsi que le calendrier prévu? Une estimation de l’adéquation entre le montant alloué et les besoins réels est-elle déjà accessible?
  • • Concernant le soutien aux autres opérateurs touchés, disposez-vous aujourd’hui de nouveaux éléments, tant par rapport aux associations directement impactées par le confinement que pour le soutien de l’ensemble du secteur dans la mise en oeuvre du déconfinement ?

Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.