Vous avez reçu copie d’un courrier, public, que les mouvements de jeunesse francophones ont adressé à votre collègue en charge de l’Enseignement le 24 février dernier. Cette « interpellation » comme ils la nomment, aborde leurs craintes au sujet du projet de réforme des rythmes scolaires et de l’emballement qu’il a connu ces dernières semaines. Les mouvement de jeunesse s’inquiètent notamment de l’adéquation de cette réforme avec l’offre extrascolaires, son alignement avec l’agenda des stages et autres camps de vacances, sa cohérence avec les rythmes de l’enseignement supérieur d’où proviennent l’essentiel de leur bénévoles. En outre, ils s’inquiètent de l’intention de voir cette réforme entrer en vigueur dès la rentrée 2022, alors qu’une étude de la Fondation Roi Baudouin recommande au moins deux ans d’adaptation et que, depuis, la crise Covid a encore complexifié la donne.
Madame la Ministre, même si ce courrier est adressé à votre collègue, Madame Désir, il questionne aussi directement vos compétences et la coordination que vous pouvez avoir au sein du Gouvernement. A ce sujet, vous répondiez d’ailleurs à Madame Schyns le 2 février dernier en commission que en tant que ministre de la Jeunesse, vous êtes particulièrement attentive aux implications de cette réforme (des rythmes scolaires) sur le secteur et ses opérateurs. Votre cabinet et celui de la ministre Désir sont d’ailleurs en contact, précisiez-vous.
Aussi, permettez-vous de vous poser les questions suivantes :
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Avez-vous pris connaissance de ce courrier des mouvements de jeunesse et, le cas échéant, y avez-vous répondu ?
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Quelle est votre analyse des craintes qui y sont exprimées et quels sont les éléments qui vous permettent soit de les confirmer soit de les relativiser ?
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Ce courrier, ou les éléments qu’il renferme, a-t-il été abordé en Gouvernement ou à l’occasion de la concertation entre votre cabinet et celui de Madame Désir ?
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Où en sont, de façon plus générale, les contacts entre vos cabinets au sujet de cette réforme ?
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Quel message pouvez-vous faire passer aujourd’hui aux mouvements de jeunesse comme à l’ensemble des organisation de jeunesse à propos des profonds changements en préparation ?
Retrouvez ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.