Le 28 octobre, les membres du Groupe-Cible 1, soit les acteurs institutionnels de la jeunesse, vous ont fait parvenir une « interpellation urgente quant à la méthodologie pour une «Co-construction des OJ et CJ de demain» ». Par celle-ci, ils annoncent, et confirment, leur malaise au sujet de la méthodologie déployée dans le cadre de ce processus participatif visant à la réforme des décrets jeunesse. Ils estiment en effet que « le cadre méthodologique et temporel actuel mène à une voie sans issue et annoncent ne pas pouvoir, en l’état, poursuivre leur participation au processus en cours ».

Annonçant néanmoins vouloir rester dans une posture constructive, les représentants sectoriels qui composent le GC1 formulent dans ce courrier une proposition méthodologique et un agenda assez précis, intégrant des temps de rencontre avec vous, de consultation de ses membres par chaque fédération, de travail (sous-)sectoriel permettant d’aboutir à des positions communes et enfin de collaboration avec l’administration et l’inspection. L’objectif est de mettre en œuvre un cadre réaliste, plus serein et plus qualitatif et de produire, à l’horizon du premier trimestre 2023, un délivrable permettant un travail sur d’éventuels ajustements dans les différents textes régissant le secteur, et ce au bénéfice des acteurs de terrain et des jeunes fréquentant les associations.

Madame la Ministre, voici mes questions à ce sujet :

  • Avez-vous bien reçu ce courrier et quelles suites lui avez-vous réservées? Avez-vous déjà répondu, voire rencontré les membres du GC1, tel que demandé avec une manifeste insistance ?

  • Au sujet de son contenu :

    • Quelle est votre lecture des constats qui sont faits dans cette interpellation urgente ? Confirmez-vous que le secteur et les membres du GC1 ont, par courrier et lors d’une rencontre avec votre cabinet, déjà exprimé par le passé des difficultés par rapport au processus de « co-construction des OJ et CJ de demain » ? Pouvez-vous nous dresser un rétroacte de ces échanges et des réponses qui ont pu être apportées par votre cabinet?

    • Quelle est votre analyse de la proposition formulée, tant en terme méthodologique que d’agenda? L’estimez-vous réaliste et pertinente ?

  • Enfin, entendez-vous modifier le processus en cours suite à cette interpellation ou le poursuivrez-vous sans le GC1 ?

Retrouvez  ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.