Suite aux derniers CODECO, la question de l’établissement d’un baromètre utile à la gestion de la crise sanitaire est enfin revenue sur la table. Comme vous le savez, notre groupe défend une approche systémique de la crise et des décisions calquées sur des mesures adaptées aux réalités de l’épidémie, de la charge qu’elle entraîne sur nos soins de santé et des réalités sociétales.
Depuis le début de la crise, vous avez agi pour assurer que les acteurs des différents secteurs dépendant de la Fédération Wallonie-Bruxelles et dont vous avez la charge soient considérés, soutenus et écoutés. Un combat difficile, soutenu par l’ensemble des groupes de notre parlement.
Aujourd’hui, si l’épidémie reste bien une réalité en Belgique, celle-ci a évolué et appelle à considérer une approche mieux connectée à la société, établie dans la durée et plus en phase avec les réalités des activités sociétales.
L’établissement du baromètre est sur toute les lèvres et nous devons garantir que celui-ci soit adapté aux réalités des secteurs de la Fédération. Ceux-ci sont variés et organisés de manière diversifiée et multiple. Toute mesure transversale radicale a dès lors des conséquences importantes sur l’un ou l’autre champs et les publics ou bénéficiaires de ceux-ci.
Dernièrement, le Ministre de la Santé fédéral a présenté des dispositions dont certaines concernent directement les secteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Par ailleurs, nous avons appris qu’une réunion de concertation avec les acteurs de la jeunesse des différentes communautés, s’est tenue le 13 janvier à l’initiative des ministres fonctionnels au sujet de la manière de pouvoir intégrer au mieux les réalités de ce secteur et des associations qui le composent, mais aussi l’enjeu fondamental du bien-être des enfants et des jeunes dans le contexte particulier que nous connaissons.
Ainsi donc Madame la Ministre, voici mes questions :
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Pouvez-vous nous dresser un état des lieux des discussions en cours avec le fédéral et les autres entités sur l’état d’avancement de ce baromètre, et particulièrement sur les éléments spécifiquement liés à vos compétences en matière de jeunesse ? Plus fondamentalement, des éléments spécifiques existent-ils par rapport aux activités menées par les associations de jeunesse et quelle analyse faites-vous des propositions du ministre de la Santé en la matière ?
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Pouvez-vous nous en dire davantage sur la réunion de concertation « jeunesse » qui s’est tenue ce 13 janvier dernier, particulièrement quant aux éléments qui ont pu être échangés ? A ce sujet, vous précisiez qu’il s’agissait de « l’occasion de rappeler les spécificités du secteur jeunesse ainsi que la grande variété des activités qu’il propose ». Quels sont les principaux éléments qui ont pu être mis en avant à ce sujet ?
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Des recommandations spécifiquement construites autour de ces spécificités ont-elles pu être construites et transmises au fédéral dans le cadre du travail sur le baromètre ? Si oui, quelles sont-elles ?
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Enfin, l’une des difficultés rencontrées par le secteur concerne le court terme et notamment l’organisation des prochaines semaines, dont les congés de Carnaval ? Sur quelles bases les associations de jeunesse peuvent aujourd’hui avancer sur la préparation de ces prochaines semaines ?
Retrouvez ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.