Dans la convention du plan MENA visant à faire face à l’afflux important du nombre de MENA dans notre pays depuis 2015, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, tout en réaffirmant le caractère supplétif de l’aide à la jeunesse quant à l’accueil des MENA, a décidé que, de manière humanitaire et solidaire, le secteur de l’aide à la jeunesse pouvait apporter son savoir-faire aux solutions à identifier pour assurer aux MENA un accueil respectueux de la dignité humaine et de leurs droits.

Ainsi, de 130 places initialement créées, vous indiquiez, en réponse à une question écrite de mon collègue Matthieu Daele, en janvier 2020, que seules 98 places subsistaient et que celles-ci étaient occupées quasiment en permanence.

Des faits récents, repris dans les colonnes de la presse, attestent que le mercredi 08 décembre dernier, neuf mineurs étrangers non-accompagnés (MENA) étaient à la rue devant les grilles du Petit Château à Bruxelles, le centre de Fedasil. C’est la première fois, depuis 2015, que l’institution n’est pas parvenue à assurer l’accueil des plus vulnérables.

La crise couve depuis de longues semaines dans le réseau. Chaque jours, plusieurs dizaines de candidats à l’asile passent la nuit dehors devant les portes du Petit Château, faute d’avoir une place dans le réseau. Pour le DGDE Bernard De Vos, un pas dans l’indécence a été franchi le mercredi 08 décembre dernier.

Le Petit Château n’accueille normalement pas de mineurs mais il y a quelques mois, une quarantaine de places ont été ouvertes pour faire face à la pénurie. Aujourd’hui, ils sont nonante pour ces places-là.

Madame la Ministre, face à cette situation interpellante, pouvez-vous m’indiquer quel est le nombre de places réservées aux MENA à l’heure actuelle et quel est leur taux d’occupation ?

Des discussions ont-elles eu lieu concernant l’urgence de nouvelles places dans le cadre de la crise de l’accueil ?

Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.