Le journal Le Soir a analysé les playlists de sept radios francophones pendant 7 mois, pour vérifier si elles respectent les quotas d’artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour les radios de la RTBF, c’est dans le contrat de gestion que sont fixés ces quotas, tandis que pour les radios privés, ils trouvent leur source dans le décret SMA, dont nous avons ici adopté une nouvelle version l’an passé. Les journalistes identifient une difficulté, dont nous avons déjà discuté ici à plusieurs reprises, dans la définition actuelle des œuvres qui peuvent être estampillées « locale » au regard de ces quotas. Cette définition semble en effet trop large et difficilement applicable dans les faits, surtout en l’absence d’une base de données reprenant l’ensemble des œuvres répondant aux critères.

Le Soir identifie Classic 21 et Nostalgie comme ne remplissant pas leur engagement, ce dont le premier se défend. De nouveau, c’est la définition non équivoque de ce qu’est une œuvre d’artiste de la Fédération qui amène des interprétations divergentes.

Nous avons la chance, en Fédération Wallonie-Bruxelles, d’avoir des artistes de grand talent dans des genres extrêmement diversifiés, et comme vous il nous tient particulièrement à cœur de les soutenir. Elles et ils font en effet rayonner notre Fédération Wallonie-Bruxelles et créent de l’emploi, suscitent des vocations, etc. Les quotas sont un outil très intéressant pour faire connaître leurs oeuvres et les soutenir. Une mission d’ailleurs au menu des intéressants échanges autour du futur contrat de gestion de la RTBF. Vous avez pu répondre dans le cadre de cette enquête et vous montrer ouverte à la possibilité d’augmenter ces quotas, tout en veillant notamment à respecter l’indépendance éditoriale et en prenant en compte les productions.

Madame la Ministre, que pensez-vous de la proposition de Facir, qui consisterai à relever les quotas applicables aux radios publiques ? Qu’en serait-il alors des radios privées ? Des pistes sont-elles envisagées pour clarifier la définition d’  « artistes FWB » et ainsi faciliter le contrôle des quotas mais aussi leur application de manière plus homogène ?

L’article parle également d’un manque de diversité culturelle dans ces programmations, mentionnant un« triptyque incontournable ». Des réflexions sont-elles en cours pour permettre à des acteurs locaux, plus petits, sans labels d’être présent sur nos ondes, et si possible en journée ?

Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.