Un article paru dans «Le Soir» fait état de nouvelles plateformes d’échange de contenus de cours, qui vient s’ajouter à celles qui existent déjà dans le dispositif proposé aux étudiants. Mon enthousiasme se refroidit quelque peu quand je constate que ce modèle économique repose sur les publicités. Sans doute faut-il rémunérer ce nouveau modèle? Mais pas du toute puisque ce modèle demande non seulement aux étudiants de payer pour accéder au contenu, mais également – et c’est tout à fait nouveau – rémunère aussi les étudiants pour leur contribution à cet outils. C’est inquiétant!
Dans l’article de presse, une professeure de l’Université de Namur expose les éventuels risques et problèmes liés à ces nouveaux outils. Ces risques sont de trois types. Il y a, pour commencer, les risques éthiques en raison d’une marchandisation de l’enseignement supérieur, des contenus de cours et de la solidarité entre les étudiants. Il y a ensuite les risques pédagogiques. En effet, il est impossible de vérifier l’exactitude des contenus disponibles sur ces sites et plateformes. Enfin, il y a les risques juridiques liés au respect des données à caractère personnel et du droit de la propriété intellec- tuelle.
Madame la Ministre, l’apparition de ces outils m’inquiète. Quelle a été votre réaction et quelle est votre analyse face à l’émergence de ces nouveaux outils? Êtes-vous en contact avec les institutions académiques, notamment l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES)? Cette dernière s’est-elle saisie de cette question? Quelles pistes sont-elles déjà envisagées pour endiguer le développement de ce phénomène?
Retrouvez ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.