Après avoir tenté, en vain, depuis de nombreux mois d’alerter le cabinet de la ministre de l’Aide à la jeunesse et son administration sur l’urgence des besoins des jeunes confiés au tribunal, les juges de la jeunesse francophones de Bruxelles et les magistrats de la section jeunesse du parquet de Bruxelles tiennent à vous informer avec force, officiellement et d’une seule voix, qu’ils ne sont tout simplement plus à même d’assurer leur mission de protection des enfants en danger qui leur sont confiés.» Voici un extrait de l’appel à l’aide lancé par les acteurs judiciaires de la jeunesse à Bruxelles, qui n ’arrivent plus à assurer leurs missions et à protéger les enfants dont ils ont la charge. En conséquence, 513 jeunes se trouvent aujourd’hui dans une situation de danger réel.
Madame la Ministre, cette situation relève bien de vos compétences. Or, les acteurs de terrain affirment qu’ils vous ont alertée depuis de nombreux mois avant de diffuser ce courrier public. La situation est particulièrement préoccupante. Ces jeunes vivent une période de crise et vous ne pouvez pas rester les bras croisés. Avez–vous bien reçu ce courrier et confirmez–vous les chiffres qu’il contient? Si oui, quelle a été votre réaction? Confirmez–vous avoir été alertée depuis plusieurs mois par les magistrats francophones bruxellois? Comment expliquez–vous qu’ils en arrivent à rédiger un courrier public? Quelles pistes concrètes envisagez–vous pour sortir de la crise et trouver une solution pour ces jeunes?
Retrouvez ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.