Depuis des semaines, des mois même, des femmes, des hommes, des enfants dorment dans la rue, faute de places d’accueil disponibles dans le réseau Fedasil, places auxquelles ils ont pourtant droit en vertu des conventions auxquelles la Belgique est partie.
L’accueil des personnes migrantes est évidemment de la compétence du niveau fédéral, comme il revient à ce niveau de pouvoir de coordonner tous les efforts pour répondre à cette situation de crise.
Néanmoins, d’autres niveaux de pouvoir peuvent, à la demande du fédéral, participer à l’effort commun, pour sortir ces femmes, ces hommes, ces enfants de la rue, et sortir l’État belge de l’illégalité répétée dans lequel il se trouve.
Notre Parlement avait adopté, en 2018, une résolution visant à déclarer la Fédération Wallonie-Bruxelles « entité hospitalière ». Cette résolution visait à marquer une opposition à toute forme de violations des droits humains, à garantir l’accès des personnes migrantes aux institutions éducatives et culturelles et à poursuivre et amplifier une série d’actions concrètes, notamment liées aux mineurs étrangers non accompagnés (MENA).
Monsieur le Ministre-Président,
La secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration vous a-t-elle contacté pour voir dans quelle mesure la Fédération Wallonie-Bruxelles pouvait contribuer à l’effort actuel? Lui avez-vous fait des propositions relatives par exemple à la mise à disposition de bâtiments inutilisés, par exemple scolaires mais pas seulement, ou par rapport à l’accueil des MENA ? Si non, prévoyez-vous de le faire ?
Pouvez-vous par ailleurs faire le point sur le suivi donné à la résolution votée par ce Parlement en 2018 ? Quelles réalisations concrètes avez-vous réalisées depuis le début de la législature, et qu’avez-vous décidé de réaliser en cette année 2023 pour rendre notre Fédération plus hospitalière encore ?
Retrouvez ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.