La semaine passée, dans le cadre de la semaine de la santé mentale, «La Libre» a astucieusement rédigé un article consacré à la santé mentale chez les étudiants. Cet article rappelle d’abord que les recteurs ont, en début d’année académique, tiré la sonnette d’alarme sur l’état de la santé mentale des étudiants dans leurs institutions, en précisant notamment que les services d’aides étaient totalement débordés.
L’article aborde ensuite les causes des problèmes de santé mentale chez les jeunes, plus spécifiquement chez les étudiants: les causes intrinsèques à la jeunesse, qui est une période de changement, de réorganisation de vie, de décisions à prendre qui ont parfois des conséquences importantes; les causes conjoncturelles liées à une époque particulièrement anxiogène depuis la crise sanitaire, et les attentats de ces derniers jours n’ont fait que renforcer ce sentiment ; les éléments propres à l’organisation des études font que de trop nombreux étudiants connaissent des difficultés financières et doivent effectuer de petits jobs pour poursuivre leurs études, font face à des rythmes harassants et à des examens qu’ils considèrent comme anxiogènes. Pour toutes ces raisons, de nombreux jeunes ressentent une angoisse importante et certains se trouvent dans une dépression profonde.
La situation est inquiétante. D’après les chiffres récemment publiés par la Fédération des étudiant(e)s francophones (FEF), un quart des étudiants ne font pas appel aux services d’aide, qui sont pourtant disponibles, pour des raisons financières. Cette réalité doit particulièrement nous interpeller.
Madame la Ministre, quelle est votre analyse de la situation? Êtes–vous en contact avec les acteurs de terrain à ce sujet? Quelles décisions avez–vous prises pour permettre à la Fédération Wallonie–Bruxelles d’aider les étudiants en détresse?
Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.