A la suite de la parution dans le journal La libre du 18 novembre dernier, d’un article qui faisant état d’une situation alarmante au sein d’une organisation de jeunesse, je vous ai interrogée en séance plénière le 22 novembre pour savoir ce qu’il se passait chez les Jeunes MR. A ma question vous avez répondu que vous et vos services feriez toute la lumière sur les accusassions portées envers cette organisations de jeunesse.
Cette organisation, rappelons le, est financée par le Fédération Wallonie-Bruxelles. Je me permets donc, Madame la ministre, de revenir sur ce dossier afin que nous puissions en assurer le suivi au sein de cette commission.
Pour rappel, nous parlons ici d’accusation de harcèlement, de bourrage d’urnes et de petits arrangements entre amis pour accéder à des responsabilités. Des faits qui, s’il sont avérés, sont en totale opposition avec la philosophie et les valeurs du décret de 2009 relatif aux organisations de jeunesse. Une situation, vous en avez convenu en séance plénière, que nous ne pouvons accepter.
Gardons en tête que le décret «Organisations de jeunesse» parle de citoyenneté responsable, active, critique et solidaire, mais aussi de l’action des Organisation de Jeunesse dans une perspective d’égalité, de justice, de mixité, de démocratie et de solidarité.
Madame la ministre, voici mes questions à ce sujet :
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Depuis notre dernier échange et l’envoi de la note verte, avez eu un retour de l’administration et de l’inspection sur la situation ? Un dispositif a-t-il été mis en œuvre et, si oui, quel est-il? Si non, pour quelles raisons et dans quelle échéance pouvons-nous attendre ce retour et la mise en œuvre d’un dispositif de suivi et de contrôle ?
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Les faits décrits dans l’article de la Libre, basés sur le témoignage de membres, sont-ils vérifiés ? Pouvez-vous nous apporter des précisions à cet égard ?
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Des contacts avec les personnes désignées comme responsables au sein de l’organisation ont-ils été pris, avec quels objectifs et quels résultats ?
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Des mesures ont-elles déjà été prises ? Si oui, lesquelles ?
Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.