Nous avons appris que le vote des 16- 17 ans aux élections européennes ne serait plus une possibilité mais bien une obligation après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle du jeudi 21 mars.

Cette modification de la situation, appelle à une réponse collective d’ampleur de la part du secteur de la jeunesse quant à l’accès à l’information et aux efforts fournis pour sensibiliser les jeunes de 16 et 17 ans aux enjeux des élections européennes. Sans revenir dans le détail des questions précédemment posées sur le sujet, j’aimerais revenir sur deux considérations importantes.

Premièrement, la politique européenne est souvent qualifiée d’obscure par les électeurs, alors même qu’elle a un impact important sur notre vie, notamment dans des matières qui préoccupent nos jeunes, comme le climat, le commerce ou la migration. Pour l’Union européenne, l’un des enjeux majeurs est de renforcer l’intérêt des citoyens et leur attachement à la politique européenne. Le vote est l’un des éléments indispensables à la construction de cette citoyenneté européenne.

Deuxièmement, la participation à une élection ou à des activités citoyennes avant l’âge adulte a un impact sur la participation future à plus long terme, mais aussi sur le niveau d’intérêt et de confiance envers la chose et le monde politique.

Nous avons déjà pu discuter au sein de cette commission et même en séance plénière des mesures mises en place pour répondre à ces enjeux de la participation des jeunes aux élections. Dès lors, maintenant que les leviers techniques à la participation des jeunes ont été levés par la Cour constitutionnelle, l’enjeu ne se situe plus sur l’information quant aux démarches mais bien sur la sensibilisation des jeunes à la chose politique et de leur accès à l’information sur les élections européennes.

Madame la Ministre, suite à cet arrêt de la Cour constitutionnelle, comment le secteur de la jeunesse se mobilise-t-il pour informer et sensibiliser les jeunes à l’importance du vote et au levier européen ? Avez vous eu des échanges avec le secteur sur de possibles adaptations ou renforcements des dispositifs mis en place ?

 

Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre sur le site du  Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.