Le secteur non marchand s’inquiète. La Confédération bruxelloise des entreprises non marchandes (Bruxeo) notamment a interpellé votre gouvernement et les parlementaires de cette assemblée au sujet
des conséquences de la crise de l’énergie sur les acteurs du secteur non marchand.
Rappelons que celui-ci est constitué de centaines de services, d’associations, d’entreprises qui mobilisent au quotidien des milliers de travailleuses et travailleurs dans le domaine de l’accueil, de l’accompagnement et de l’hébergement des Bruxelloises et Bruxellois qui en ont le plus besoin. Aujourd’hui, comme d’autres secteurs, celui du non marchand rencontre des difficultés face à l’explosion des tarifs de l’énergie, venant s’ajouter à une indispensable augmentation des rémunérations. Par conséquent, le risque existe pour le secteur de devoir réduire le nombre d’actions, voire, pour certains acteurs, de devoir cesser leur activité.
Le secteur sollicite un soutien des pouvoirs publics dans le cadre de la crise actuelle, afin d’éviter toute fermeture ou réduction d’activité. Dans une attitude constructive, Bruxeo a fait une série de propositions chiffrées qui relèvent en grande partie des compétences de la Région. Je souhaitais aujourd’hui me faire le porte-voix de ces inquiétudes et de cette demande.
Le gouvernement bruxellois a-t-il bien été interpellé par les acteurs du secteur non marchand ? Quelle réponse a-t-il apportée à ces demandes ? Des mesures à l’intention du secteur non marchand sont-elles en discussion dans le cadre du conclave budgétaire en cours au sein du gouvernement ?
Des mesures de protection telles que celles apportées aux ménages par la Région en matière de consommation d’énergie sont-elles envisageables et envisagées pour des acteurs indispensables du secteur non marchand ?
Retrouvez mon intervention et la réponse du ministre sur le site du Parlement bruxellois.