La guerre menée par la Russie en Ukraine a d’innombrables conséquences. Parmi celles-ci, des centaines de milliers d’ukrainiens et d’ukrainiennes se retrouvent aujourd’hui sur les routes de l’exil en quête de sécurité. D’aucuns estiment qu’ils seront demain plusieurs millions. Cet afflux massif de réfugiés se dirige évidemment vers l’Europe et notamment vers la Belgique et un accueil d’urgence se met en place.

Mais outre l’accueil d’urgence et la gestion du très court terme, la gestion des prochains mois et des prochaines années se pose évidemment dans la mesure où cette guerre et la crise qu’elle provoque aura des conséquences sans doute très longues.

Dans ce cadre, parmi les différents éléments à prendre en compte, la question de l’hébergement puis du logement se pose évidemment, avec toutes les difficultés liées à une telle question.

Madame la Secrétaire d’Etat, mes questions concernent cet enjeu du logement pour celles et ceux qui fuient la guerre :

  • Quel est l’état des réflexions en cours au sein de la Région, de votre cabinet et de votre administration au sujet du logement des réfugié.s ukrainien.ne.s et des conséquences sur le logement et les politiques bruxelloises du logement de cette crise ? Une stratégie à ce sujet existe-t-elle ou est-elle prévue ? Comment celle-ci sera-t-elle construire ?

  • Plus précisément, le logement public entend-il jouer un rôle dans cet enjeu, via la SLRB et les SISP, le Fonds du Logement ou encore les communes? Si oui, quelles pistes sont aujourd’hui sur la table?
    Il semblerait que des opérateurs immobiliers publics envisagent de mettre temporairement à disposition des réfugiés des logements vide en attente de rénovation lourdes. Pouvez-vous nous confirmer cela, nous dresser un état des lieux de la question et nous dire si ces initiatives seront soutenues par la région? Si oui, comment et, si non, pourquoi?

  • Enfin, l’allocation-loyer pourra-t-elle soutenir les personnes en exil et, si oui, le dispositif pourra-t-il bien être adapté pour faire face à une demande accrue?

 

Retrouvez mon intervention et la réponse de la Secrétaire d’État ici.