Le centre de prêt de Naninne, inauguré en 1976, a pour mission de soutenir l’activité des opérateurs associatifs par le prêt de matériel audiovisuel ou de loisirs, dont une partie est fabriquée et entretenue en interne. Il permet, chaque année, l’organisation de centaines de camps de vacances et de dizaines d’évènements culturels en Fédération Wallonie-Bruxelles, grâce à la mise à disposition de matériel professionnel (en 2018, 2.121 prêts représentant plus de 145.000 articles).
Par ailleurs, ce service indispensable pour de très nombreuses organisations, et notamment pour les mouvements de jeunesse, présente des modes de fonctionnement intéressants puisque l’entretien et les réparations du matériel sont réalisées en interne et qu’une équipe est consacrée à la construction de nouvelles tentes (144 en 2018) dans l’objectif de répondre toujours mieux aux besoins existants. Enfin, en parallèle, le Centre de prêt semble avoir mis en œuvre une stratégie visant à obtenir une reconnaissance internationale concernant la qualité de ses fonctionnement.
Néanmoins, celles et ceux qui connaissent un tant soit peu cette structure savent qu’elle ne peut répondre à l’ensemble des besoins des opérateurs et qu’il n’est pas toujours aisé d’obtenir du matériel, en particulier lors des périodes chargées telles que les mois d’été.
Madame la Ministre, je souhaiterais donc vous poser les questions suivantes au sujet de cette importante ressources existante au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles :
– Le rapport d’activité 2018 présente les chiffres, notamment ceux des demandes de prêts, mais n’indique pas le taux de réponse favorable. Disposez-vous de ces chiffres qui permettraient d’avoir une indication plus objective sur ce sentiment que tous les besoins ne peuvent pas être rencontrés ? Par ailleurs, le Centre a-t-il une idée du type et de la quantité de matériel supplémentaire qui serait nécessaire pour répondre à l’ensemble des besoins actuellement exprimés ?
– Concernant le financement du Centre, pouvez-vous nous donner quelques informations complémentaires par rapport à ce qui est repris dans le rapport d’activité ? Notamment, je souhaiterais savoir si les sources de financement sont exclusivement issues des budgets de la FWB ou si d’autres existent ? En quoi consistent les ETP détachés du fédéral et de l’ONE ? D’où provient cette collaboration et celle-ci est-elle pérenne ?
– Enfin, en termes de perspectives, le rapport 2018 pointe deux projets au sujet desquels je souhaiterais obtenir davantage d’informations : cette fameuse reconnaissance internationale et ce projet de mégacentre de prêt via un rapprochement entre Naninne et le Centre de prêt de l’Adeps.
Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de la ministre ici.