Nous évoquions récemment en séance plénière de notre assemblée le futur « Plan jeunesse » ou des « Assises de la Jeunesse » ou encore des « États généraux de la jeunesse », « peu importe le nom », disiez-vous, pourvu que les jeunes puissent se l’approprier afin de répondre au mieux à leurs difficultés criantes en ce temps de pandémie.
Vous indiquiez alors travailler depuis plusieurs semaines déjà avec les acteurs de la jeunesse en vue d’un événement phare en fin juin. Cette journée de lancement devrait être suivie par une « caravane » pour aller à la rencontre des jeunes dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu’ils vivent en ville ou dans des zones rurales, afin de mieux recueillir leur parole.
Je n’ai pu qu’approuver cette approche et cette volonté de recueillir au plus près la parole des jeunes. C’est d’ailleurs un travail auquel s’est attelé mon parti ces dernières semaines en menant un porte-à-porte téléphonique auprès de plusieurs centaines de personnes autour de trois sujets : la jeunesse, la culture, les PME. La première leçon que nous tirions de cette enquête est que les jeunes ne se sentent pas écoutés. Il va sans dire que votre volonté de recueillir leur parole est plus que pertinente.
Le 26 avril denier, le Ministre-Président du Gouvernement wallon, annonçait vous avoir envoyé un courrier, ainsi qu’aux autres ministres-présidents et au Premier ministre afin d’organiser une conférence interministérielle (CIM) consacrée à la jeunesse. Fin mars, Elio Di Rupo avait d’ailleurs déjà appelé à la mise en œuvre d’un plan global pour la jeunesse, « dans lequel chaque entité du pays devra jouer pleinement son rôle » en vue de répondre aux meurtrissures subies par la jeunesse par cette crise sanitaire.
Dès lors, Madame la Ministre, mes questions sont les suivantes :
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Où en est votre concertation avec les secteurs de la jeunesse et l’élaboration de ces Assises ou États généraux de la jeunesse ? Quelles sont les orientations retenues, les échéances prévues, les objectifs fixés ?
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Avez-vous reçu ce courrier du Ministre-Président wallon ? Que comporte-t-il précisément ? Quelle réponse votre gouvernement entend-il lui apporter ? Comment répondez-vous à l’ambition de mobiliser tous les niveaux de pouvoir concernés ?
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Au-delà de l’écoute indispensable des jeunes, dans leurs réalités diverses, comment entendez-vous formaliser et concrétiser les réponses à leur apporter ? Et surtout dans quels délais ? Car il s’agit de situations de vie, qui se détériorent. Le temps presse.
Retrouvez ma question et la réponse de la ministre sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.